Friday, January 4, 2013

Cap-Breton III: Louisbourg


Voici la derrière entrée à la série au Cap-Breton. 

Le jour de l’Action de grâce nous avons quitté le Cabot trail pour une visite rapide à Louisbourg avant qu’Annie et moi rentrons à Terre-Neuve le soir. En passant par Sydney Mines, on est allé chercher Heidi pour en suite continuer avec notre road trip à Louisbourg. Premièrement, on a arrêté au phare jusqu’un peu de distance de la forteresse.  On s’est passé un après midi très agréable en jouant sur les roches - respirant l’air de l’océan, écoutant les vagues féroces, songeant à la beauté et l’immensité de la nature.

La vue panoramique du phare.

Annie, moi, Gustave, Simon, Maxime, Heidi


Maxime, Herman et moi sur les roches. 




Attention aux vagues! Max et moi étions trop curieux et une grosse vague nous avons eu!
Ce qui est drôle c'était que nous deux avons vu la vague approch doucement du loin.
Mais nous avons sousestimé son grandeur.
Quand elle était juste des seconds près de nous,
nous nous sommes finalement rendus compte qu'elle était plus grande que les autres et que, 

avec sa vitesse, ça sera une cause nulle d'essayer à nous sauver.
Comme ça nous sommes restés sur place et nous nous préparions pour son arrivée.
Revis-je un moment pareil les derniers moments de ma vie?
Si oui, ce n'est pas aussi pire que j'attends,
car le moment quand je me suis rendue compte que je ne pouvais rien faire à prévenir l'avenir,
j'étais libérée de mes craintes.       


Louisbourg

À Louisbourg se trouve l’ancienne forteresse française durant le début du siècle des années 1700. Cependant, ce que nous voyons aujourd’hui est qu’une reconstruction partiale de l’ancienne forteresse, car l’originale a été détruite  quand elle était capturée par les anglais.






J’adorais interagir les personnages/interprètes historiques pour leur parler et apprendre la vie de leur époque. On a appris à mouler les boules de cacao pour faire un chocolat chaud. J’ai vu un tournebroche assez avancé et mécaniquement élaboré avec un ensemble de moufles et girouettes à fin de tourner à des vitesses variées pour faire rôtir des animaux de plusieurs tailles, soit les grands animaux tels le porc ou les petits animaux tels le poulet ou canard. Malheureusement je n'ai pas une photo du tournebroche pour illustrer, mais il semble quelque chose pour celui-ci.


J’ai beaucoup appris sur l’histoire canadienne pendant ma visite (bien sur avec aussi quelques lectures supplémentaires après la visite :p). J’ai appris que c’était très difficile d’être chef ou capitaine et d’essayer de faire les grandes décisions, telles est-ce qu’on attaque ou attend pour les renforts, puisque dans les années 1700, il n’avait pas les communications qu’on a aujourd’hui et toutes les nouvelles sont transmises par les voyageurs, les navires qui passent au port. Quand la France a décidé de déclarer la guerre contre l’Angleterre, la nouvelle a pris un moi et demi avant d’arriver à Louisbourg et les autres colonies d’autre bord de l’Atlantique. Imaginez d’attendre un mois et demi pour savoir si des renforts ou provisions arriveront.

Pour être plus indépendant de la France, durant la guerre, les colonies réapprovisionnaient en interceptant et capturant les navires des Anglais. Avec chaque prise ils gagnaient des butins, pourtant, ils gagnaient également des prisonniers qui ont besoin d’être nourris et logés. Louisbourg n’avait pas l’infrastructure de les accommoder, alors une surpopulation était une crainte et ainsi, les  échanges des prisonniers avec les anglais sont établis. Seulement les vies des hommes sains et forts sont valorisées. Personne a voulu des prisonniers femmes et enfants; les malades et faibles.  Si je vivais durant cette époque et étais prise comme prisonnière, je n’aurais jamais survécue.  Déjà cet automne, je me suis tombée malade deux fois malgré d’avoir un logement confortable, sec et très bien chauffé,  un abondant de nourriture saine et l’accès au médicalement. Il faut qu’on soit robuste pour s’en sortir vivant.




Pour quelqu’une comme moi qui n’étais jamais attiré par l’histoire avec toutes ses dates et  guerres, et etc, Louisbourg et leurs interprètes ont réussi à captiver mon intérêt.  Je me promettais à retourner un autre jour, car je regrette que nous n’ayons pas eu beaucoup du temps à visiter la forteresse. Nous sommes arrivés vers la fin de la journée, laquelle était aussi le dernier jour d’ouverture pour la saison. Nous amis de Cap-Breton ont déjà fait plusieurs visites à Louisbourg, alors c’est confirmé, Louisbourg est sans doute un site cool pas à manquer J.    


Le retour à Terre-Neuve sur la Marine Atlantique.
Momo s'est installé vite dans son lit. 

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